Profitez de la basse saison en Haute-Corse
C’est avant (ou après) l’été que l’île de Beauté retrouve sa sérénité. Le moment idéal, selon moins, pour vraiment se ressourcer et profiter pleinement des plages désertes et des paysages vertigineux de la Haute Corse.
Hors saison, je vous conseille de vous couvrir un minimum. Prévoyez simplement une veste gore tex qui est, pour faire court, un coupe vent imperméable très confortable qui possède un système d’aération permettant l’évacuation de la transpiration.
Idéal pour vous protéger des éventuelles intempéries lors de vos randonnées 😉
La Corse n’est pas une terre de navigateurs, mais une lande de bergers… Ce n’est pas une île, mais plutôt une montagne posée sur les flots !
Les habitants ont longtemps déserté les côtes pour échapper aux pilleurs venus de la mer. Ce qui fait de la Corse une terre « rustique » à la nature préservée et à la très forte personnalité, notamment dans le nord.
Bastia comme point de départ
Accrochée entre mer et montagnes, étagée sur 2 niveaux, la ville de Bastia a gardé son authenticité.
En haut, la citadelle et ses remparts, accessibles par un escalier monumental depuis le Vieux-Port
Au niveau de la mer, la ville basse, où pointent les clochers baroques des églises et s’étalent les terrasses des cafés, comme sur la place Saint-Nicolas, où l’on vient savourer un verre de muscat à l’ombre des platanes.
Car Bastia est aussi la porte du cap Corse, cette partie en forme de «doigt» pointé vers le continent est considéré comme une « île » dans l’île. Longue arête de montagnes qui fend la mer Méditerranée et dont les sommets culminent à plus de 1000 mètres.
Une route sinueuse s’étirant sur une centaine de kilomètres en fait le tour jusqu’au village de Saint-Florent.
L’authenticité du cap Corse
À l’est, de douces vallées glissant vers la mer.
À l’ouest, une côte déchiquetée aux à-pics battus par les vents. Les criques rocheuses alternent avec de charmantes plages, tandis que les villages succèdent aux marines – ports minuscules au charme désuet. Vous apercevrez également un peu partout des tours génoises (32 exactement) qui surveillent la mer et témoignent de la domination passée de l’ex-république de Gênes.
Il y en a pour tous les goûts: Macinaggio et sa marina; Rogliano, haut perché sur la montagne; Centuri et son port langoustier; Pino et son couvent noyé dans les cyprès; Nonza, blotti autour de son église baroque; Patrimonio, cerné par les vignes…
Puis on se perd dans les terres sauvages. Sac sur le dos, on part à l’assaut de ce maquis, sorte de pot-pourri d’arbousiers et de myrtes.
18 sentiers traversent le cap Corse, offrant des randonnées faciles. Rien ne vaut pourtant le sentier des Douaniers, qui longe le littoral de Macinaggio à Centuri (26 km), soit 10h d’une échappée belle pour explorer la pointe du cap.
Balagne, la région voisine
Balagne propose une pause fraîcheur dans ses hautes montagnes et ses collines d’oliviers, d’amandiers, de pins et de châtaigniers. On y croise des troupeaux de chèvres et des cochons en semi-liberté.
Les «villages belvédères» y seraient les plus beaux de l’île et leurs spécialités – coppa (charcuterie), brocciu (fromage) et figatelli (saucisse de foie de porc) – sont des incontournables !
Avec ses hautes murailles et son joli port, Calvi, capitale de la Balagne, est un décor de théâtre. On escalade les ruelles pour atteindre la citadelle abritant la cathédrale et le palais des gouverneurs, et apprécier le panorama, avant de redescendre dans la ville basse pour une séance shopping.
Sans oublier, en guise d’horizon, le long ruban de sable bordé d’une verte pinède qui ferme la baie, et qui est une véritable invitation à la baignade 🙂
Que pensez-vous de cette région située au nord de la Corse ? Préférez-vous le nord ou le sud ?
Impatient de connaître vos réponses !
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Jérémy
Travailleur Nomade, SBF (Sans Bureau Fixe) ou encore Nomade Digital, voici les différentes expressions qui caractérisent le mode de vie original de Jérémy. Il travaille depuis son ordinateur, ce qui lui permet de voyager aux 4 coins du monde comme bon lui semble... Et il ne s'en prive pas !